Lors de l’utilisation de la technologie dans la documentation de crimes d’atrocités de masse, la facilité d’utilisation ainsi que la garantie de la valeur probante des images collectées se révèlent toujours cruciales. Grâce à une approche de type participatif, nous collaborons étroitement avec les utilisateurs de la technologie eyeWitness – tant les équipes de documentation qui capturent les images que les enquêteurs et les juristes qui utilisent ces prises de vue en justice – afin de nous assurer que notre système répond à leurs besoins. Nous sommes d’avis que, en concevant notre technologie avec l’aide de praticiens et de juristes, davantage d’images de première ligne pourront être intégrées aux enquêtes. Ainsi, les auteurs des pires crimes internationaux seront tenus responsables de leurs actes, les cultures d’impunité seront remises en question et la justice prévaudra.
eyeWitness to Atrocities est une organisation caritative enregistrée au Royaume-Uni.
Nous sommes toujours à la recherche de personnes qui parlent des langues étrangères, en particulier l’arabe, le français, l’espagnol et le russe (mais d’autres langues sont également les bienvenues!), pour nous aider à diffuser notre matériel au plus grand nombre . Vous n’avez pas besoin d’être juriste.
Nous travaillons actuellement avec différentes entreprises de technologie qui nous aident à développer et à maintenir notre technologie, en veillant à ce qu’elle soit toujours à jour et protégée contre les intrusions. Si vous avez des compétences techniques, notamment en matière d’API Android, de JSON, de SQL, de cybersécurité ou de résolution de bugs, nous serions ravis de faire votre connaissance.
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En tant que Directeur exécutif de l’Association internationale du barreau (IBA), Mark S. Ellis dirige la principale organisation internationale d’associations de barreaux, de cabinets juridiques et d’avocats individuels dans le monde. Avant de rejoindre l’IBA, le Dr Ellis a été pendant dix ans le premier Directeur exécutif de la Central European and Eurasian Law Initiative (CEELI), un projet de l’Association américaine du barreau (ABA), qui apporte une assistance juridique technique à vingt-huit pays d’Europe centrale et de l’ex-Union soviétique, ainsi qu’au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye. Il a été Conseiller juridique auprès de la Commission internationale indépendante sur le Kosovo, présidée par le juge Richard J. Goldstone, et a été nommé par l’OSCE pour prodiguer ses conseils sur la création du Tribunal des crimes de guerre de Serbie. Il a participé activement au Haut Tribunal irakien et a également été conseiller juridique de l’équipe de défense de Nuon Chea au Tribunal cambodgien pour les crimes de guerre (CETC). En 2013, le Dr Ellis a été admis sur la Liste des assistants juridiques de la Cour pénale internationale.
Invité fréquent et commentateur des médias sur les questions juridiques internationales, le Dr Ellis apparaît régulièrement sur CNN International, Al Jazeera et la BBC. Il a publié de nombreux ouvrages dans les domaines du droit international humanitaire, des tribunaux pour les crimes de guerre et du développement de l’État de droit. Ses éditoriaux ont été publiés dans le New York Times, l’International Herald Tribune, le Huffington Post et le London Times. Son dernier ouvrage – Sovereignty and Justice: Creating Domestic War Crimes Courts within the Principle of Complementarity – a été publié par Cambridge University Press. Deux fois récipiendaire d’une bourse Fulbright à l’Institut économique de Zagreb, en Croatie, il est titulaire d’un J.D. (doctorat)et d’un B.S. en économie (licence)de l’Université d’État de Floride et d’un doctorat du King’s College de Londres. Il bénéficie de deux bourses de recherche de l’Union européenne et de l’Institut d’études européennes à Bruxelles, en Belgique, pour ses travaux sur le droit et les institutions de l’Union européenne.
Richard J. Goldstone a été juge en Afrique du Sud pendant vingt-trois ans, dont les neuf derniers en tant que Juge de la Cour constitutionnelle. D’août 1994 à septembre 1996, il a été le procureur en chef des Tribunaux pénaux internationaux des Nations Unies pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda. Depuis son départ en retraite, il a enseigné en qualité de professeur invité dans plusieurs facultés de droit aux États-Unis. Plus récemment, il a enseigné à l’Université d’Europe centrale de Budapest. Le juge Richard J. Goldstone est membre honoraire de l’Association du Barreau de la ville de New York et membre étranger de l’Académie américaine des arts et des sciences. Il est Membre honoraire de l’Inner Temple de Londres et Membre honoraire du St. John’s College de Cambridge. En outre, il est Membre honoraire à vie de l’Association internationale du barreau et Président honoraire de son Human Rights Institute.
Tim Hughes est Directeur exécutif adjoint de l’Association internationale du barreau depuis plus de dix ans, travaillant sur ses programmes et objectifs en matière d’État de droit, de droits humains et d’autres questions juridiques internationales. Auparavant, il a occupé des postes de direction dans plusieurs multinationales du FTSE 100 et a également été conseiller dans la Croatie de l’après-guerre. Il a publié différents ouvrages sur les thèmes de la culture et du patrimoine.
Helena Kennedy a exercé au barreau pendant quarante ans dans le domaine du droit pénal et s’est occupée de nombreuses affaires importantes au cours de ces années, notamment le siège de Balcombe Street, le procès de l’attentat à la bombe de Brighton, l’appel des Quatre de Guildford, l’affaire d’espionnage de Michael Bettany, le complot djihadiste des bombes à engrais et le projet d’attentats transatlantiques. Elle a défendu la réforme du droit pour les femmes, notamment dans le domaine de la violence sexuelle et domestique, et a développé la défense du syndrome des femmes battues devant les tribunaux britanniques. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur la réforme du droit, a co-écrit la série télévisée à succès Blind Justice et est devenue un diffuseur bien connu sur le droit et l’éthique au cours des années 1980 en présentant l’émission Heart of the Matter de la BBC. Elle a présidé le British Council pendant six ans et la Human Genetics Commission au Royaume-Uni pendant huit ans. Elle est membre depuis vingt ans de la Chambre des Lords, où elle siège au Joint Committee of Human Rights, et est aujourd’hui présidente du European Union Sub Committee. Elle est présidente de Justice, la branche britannique de la Commission internationale des juristes, et coprésidente de l’Institut des droits humains de l’Association internationale du barreau. Elle est directrice du Mansfield College, à Oxford.
Juan E. Méndez est l’actuel Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Originaire d’Argentine, M. Méndez a consacré sa carrière juridique à la défense des droits humains. En raison de son implication dans la représentation des prisonniers politiques, il a été arrêté et soumis à la torture sous le Gouvernement d’Isabel Peron. Il a été placé en détention administrative pendant dix-huit mois, dont onze sous la dictature militaire établie en mars 1976. Pendant cette période, Amnesty International l’a nommé « Prisonnier de conscience ».
Avant d’être nommé Rapporteur spécial des Nations Unies, M. Méndez a été Conseiller spécial du Procureur de la Cour pénale internationale en matière de prévention du crime (2009-2010) et Co-président de l’Institut des droits humains de l’Association internationale du barreau (2010-2011). Jusqu’en mai 2009, il a été le Président du Centre international pour la justice transitionnelle et a été le Conseiller spécial de Kofi Annan sur la prévention du génocide de 2004 à 2007. Entre 2000 et 2003, M. Méndez a été membre de la Commission interaméricaine des droits humains de l’Organisation des États américains, qu’il a présidée en 2002. Entre 1996 et 1999, il a occupé le poste de Directeur exécutif de l’Institut interaméricain des droits humains au Costa Rica. Il a travaillé quinze années durant avec Human Rights Watch, concentrant ses efforts sur les questions des droits humains dans l’hémisphère occidental et contribuant à faire de l’organisation l’une des institutions les plus respectées au monde. En 1994, il est devenu Directeur juridique de Human Rights Watch, investi de responsabilités mondiales pour promouvoir la mission de l’organisation.
M. Méndez est titulaire d’un J.D.(doctorat) en droit de l’Université Stella Maris en Argentine et d’un certificat de l’American University Washington College of Law. Il est Professeur de droit invité à l’American University Washington College of Law, auteur de plusieurs publications et lauréat de plusieurs prix dans le domaine des droits humains.
Sternford est l’Associé principal et le Président du cabinet juridique zimbabwéen Scanlen and Holderness. Il est l’ancien Président de la Law Society of Zimbabwe et de la Southern African Development Community Lawyers Association (SADC LA). Il a également siégé au Groupe de travail de l’Institut des droits humains de l’Association internationale du barreau (IBAHRI) sur les flux financiers illicites, la pauvreté et les droits humains. Il est actuellement Président du Forum régional africain de l’Association internationale du barreau et siège également au Conseil de l’IBAHRI en qualité d’ancien Co-président. Le domaine de compétence de Sternford est principalement le droit minier, le droit commercial et le droit des sociétés, mais il assiste régulièrement dans des affaires impliquant des questions constitutionnelles.
Anne Ramberg est l’ancienne Secrétaire générale de l’Association suédoise du barreau, poste qu’elle a occupé pendant vingt ans. Avant cette nomination, elle avait été Présidente de la section de Stockholm de l’Association suédoise du barreau et membre du Barreau des avocats. Elle est juge ad hoc à la Cour européenne des droits humains, ainsi que conciliatrice et membre suppléante du Bureau de la Cour de conciliation et d’arbitrage de l’OSCE. Elle est Co-présidente de l’Institut des droits humains et de l’Association internationale du barreau (IBAHRI) et Présidente du Centre de Stockholm pour les droits de l’enfant. Elle est actuellement membre du Conseil d’administration de Civil Right Defenders, de l’Institut Roul Wallenberg, du Southern Africa Litigation Center, du Conseil suédois des nominations judiciaires, de la section suédoise de la Conférence nordique des juristes. Elle est membre du conseil d’administration d’une fondation de recherche juridique, Emil Heijnes stiftelse för rättsvetenskaplig forskning. Elle est également vice-présidente de Stiftelsen Skogssällskapet et membre du Comité consultatif du Consortium international pour l’aide juridique (ILAC).
Anne Ramberg a occupé plusieurs postes nationaux et internationaux dans la sphère juridique, notamment en tant que membre du Conseil d’administration de l’Université de Stockholm, membre du Comité consultatif d’éthique de la Police nationale, membre du Conseil suédois de la presse, membre suppléante de la Commission d’appel pour l’aide aux établissements de crédit, membre du Comité consultatif de l’Autorité suédoise de lutte contre la criminalité économique, membre du Conseil de l’Association pour la théorie législative et Présidente des directeurs généraux des Associations européennes du barreau (CEEBA). Elle a également siégé au conseil d’administration de la Central European and Eurasian Law Initiative (CEELI) et au Conseil des valeurs fondamentales créé par le Gouvernement suédois. Elle a été membre du conseil et trésorière du Consortium international d’assistance juridique (ILAC) pendant de nombreuses années. Elle a été vingt ans durant membre du Conseil d’administration d’une prestigieuse bibliotechnique Law liberaray Juridiska. Elle a également été membre du Conseil d’administration de la Fondation Micael Bindefeld en mémoire de l’Holocauste.
Anne Ramberg a été nommée experte auprès de plusieurs commissions législatives gouvernementales, par exemple sur la réforme des nominations judiciaires et sur la réorganisation du système des tribunaux inférieurs, et de plusieurs commissions sur les mesures coercitives secrètes, ainsi que du Sous-Comité de la réforme constitutionnelle sur la révision juridique. Elle est actuellement experte auprès de la Commission sur l’application de la Convention relative aux droits de l’enfant.
David W. Rivkin est un ancien Président de l’Association internationale du barreau (IBA). M. Rivkin est le premier avocat américain à occuper ce poste depuis un quart de siècle. Il est membre de l’IBA depuis près de trois décennies, au cours desquelles il a occupé de nombreux postes de haut niveau. Il est membre du Conseil d’administration de l’IBA depuis 2003. M. Rivkin est associé au contentieux chez Debevoise & Plimpton LLP, dans les bureaux de New York et de Londres. Il possède une vaste expérience dans les domaines du contentieux et de l’arbitrage international et a géré des arbitrages internationaux dans le monde entier dans le cadre de systèmes de droit commun, de droit civil et de droit islamique. Il est considéré comme l’un des onze meilleurs praticiens de l’arbitrage international dans le monde par Chambers Global (2013) et est régulièrement classé au premier rang des conseillers et arbitres en arbitrage international par Chambers USA, qui voit en lui « un véritable géant dans le domaine, dont l’étendue des connaissances est incroyable ».
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M. Zeidman est un ancien président de la Fondation de l’Association internationale du barreau (IBA), membre honoraire à vie de l’IBA et de son Conseil, et a occupé un certain nombre d’autres postes au sein de l’IBA. Il est membre du conseil d’administration de New Perimeter, la filiale à but non lucratif de DLA Piper, créée pour apporter un appui juridique bénévole à des projets d’intérêt mondial. Il est un membre fondateur d’Appleseed, fondée il y a plus de vingt ans pour créer des centres locaux et publics en vue de mettre en œuvre des changements et des réformes systémiques ; dix-sept de ces centres sont à ce jour établis aux États-Unis et au Mexique. M. Zeidman en est aujourd’hui le Directeur juridique.
M. Zeidman consacre sa pratique au droit de la distribution nationale et internationale, des licences et des franchises. Il a été le premier Président du Comité de la distribution et du franchisage de la section du Droit antitrust de l’Association américaine du barreau. En 2013, le Who’s Who Legal a élu M. Zeidman Avocat de l’année en matière de franchise mondiale lors des Who’s Who Legal Awards, pour la neuvième année consécutive.
M. Zeidman est diplômé avec mention du Yale College, où il a été nommé Scholar of the First Rank. Il a obtenu son diplôme de droit à l’Université de Harvard et a également étudié à la Harvard Business School. M. Zeidman a également occupé plusieurs postes de conseiller pour les Universités de Yale et de Duke et a été Assistant spécial du Vice-président des États-Unis.
Javier Aguera est un jeune technologue et entrepreneur. À l’âge de 15 ans, il a créé Geeksphone, qui est devenu le premier fabricant européen de smartphones à lancer Android sur le marché en 2009. Sa société a évolué pour devenir Blackphone, reconnue comme l’une des dix meilleures Avancées technologiques par le MIT et comme l’Invention de l’année 2014 par TIME Magazine pour avoir été pionnier de la protection de la vie privée et de la sécurité dans les téléphones grand public. Après son acquisition par Silent Circle en 2015, il a travaillé pour l’entreprise en tant que Scientifique en chef jusqu’en 2016, date à laquelle il a rejoint la start-up d’intelligence artificielle Snips en qualité de Vice-président du développement commercial. Javier a également cofondé trois autres start-ups dans les secteurs des médias et des télécommunications et siège au conseil d’administration de deux sociétés de réalité virtuelle. Il est un ancien conseiller en politique d’agenda numérique de la Vice-présidente de la Commission européenne, Neelie Kroes, et un membre fondateur du Global Shapers Madrid Hub du Forum. Il a figuré à deux reprises sur les listes Forbes 30 Under 30 et MIT Innovators Under 35 et a donné des conférences lors d’événements tels que Hello Tomorrow et Mobile World Congress.
Marcus Bleasdale est le lauréat de la prestigieuse Médaille d’or Robert Capa 2015 et du prix FotoEvidence Book pour son travail de longue haleine intitulé « The Unravelling: Central African Republic ». Il se consacre aux affaires méconnues et oubliées par les médias d’aujourd’hui. Il utilise son travail pour influencer les décideurs politiques dans le monde entier. Son travail sur les violations des droits humains et les conflits a été présenté au Sénat américain, à la Chambre des représentants des États-Unis, aux Nations Unies et aux Chambres du Parlement britannique.
Marcus a reçu le prix du Photographe de l’année de l’UNICEF (2004), le prix Olivier Rebbot du meilleur reportage étranger de l’OPC (2005), le prix de la Fondation Alexia pour la paix mondiale (2005), les World Press Awards (2006), la Freedom of Expression Foundation Norway (2006 et 2011) et le Webby Award (2011) News and Politics pour sa pièce multimédia « Dear Obama », pour ne citer que quelques-unes de ses récompenses. En 2012, le film de Marcus pour Médecins Sans Frontières a été nominé pour un Emmy. En 2014, le travail de Marcus pour le magazine National Geographic a remporté un World Press Photo Award et le prix de la photographie de l’Overseas Press Club of America. Il a également reçu le prix de la Society of Environmental Journalists pour son travail en RDC sur les minéraux de conflit et le prix d’Amnesty International pour la photographie en 2015.
David M. Crane est Professeur de pratique du droit au College of Law de l’Université de Syracuse, où il est membre de la faculté de l’Institute for National Security and Counterterrorism. Avant cela, il a été le Procureur en chef fondateur du Tribunal spécial pour la Sierra Leone de 2002 à 2005. En tant que Sous-secrétaire général, il avait pour mandat de poursuivre en justice les responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’autres graves atteintes aux droits humains internationaux commises pendant la guerre civile des années 1990. Parmi les personnes qu’il a inculpées figure l’ancien Président du Libéria, Charles Taylor, le premier chef d’État africain en exercice à avoir été reconnu coupable. Le professeur Crane a travaillé pour le Gouvernement fédéral américain pendant plus de trente ans. Il a occupé de nombreux postes de direction clés et a été nommé au Senior Executive Service en 1997. Il est membre de l’Association américaine du barreau, où il siège au conseil de direction de la section Droit international, et a été Président du groupe de haut niveau sur la session de révision 2010 de la Cour pénale internationale. Il est le fondateur de Impunity Watch et dirige actuellement le Syrian Accountability Project. Afin de sensibiliser le public à ce conflit, il a contribué à la création de la campagne I am Syria. Le professeur Crane est largement publié dans le domaine du droit international humanitaire, entre autres sujets. Il est titulaire d’un J.D. en droit de l’Université de Syracuse, d’un M.A. en études africaines et d’un B.G.S. en histoire de l’Université de l’Ohio. Il est également titulaire d’un Doctorat honorifique en droit de la Case Western University.
Charles Chernor Jalloh est actuellement Professeur associé de droit à l’Université internationale de Floride. Il était auparavant Professeur adjoint de droit pénal et international à la School of Law de l’Université de Pittsburgh, où il a été sélectionné comme boursier de la Faculté Buchanan Ingersoll et Rooney en 2013-2014. Il a étudié le droit à l’Université McGill et s’est spécialisé dans le droit international des droits humains à l’Université d’Oxford, où il a obtenu une bourse Chevening. Membre du Barreau de l’Ontario, il a notamment pratiqué le droit en qualité de Conseiller juridique pour la Section des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre du ministère canadien de la Justice. Pendant trois ans, il a été le Conseiller juridique du Bureau du défenseur principal (OPD) au Tribunal spécial pour la Sierra Leone. À ce titre, il a mis en place le Bureau de La Haye de l’OPD et a joué un rôle clé en tant qu’Avocat de service dans le procès historique de l’ancien Président libérien Charles Taylor. Il a démissionné pour des raisons de principe. Il a ensuite rejoint les chambres du Tribunal pénal international pour le Rwanda, où il a assisté les juges dans des affaires importantes concernant le génocide rwandais en 1994. Il a également été Juriste invité à la Cour pénale internationale (CPI). Le professeur Jalloh est largement publié et a également édité plusieurs ouvrages remarquables dans le domaine de la justice pénale internationale. Il est le Rédacteur en chef fondateur de la Revue africaine des sciences juridiques et de la Revue africaine de justice pénale internationale. Depuis qu’il a rejoint le monde universitaire en 2009, le professeur Jalloh a donné de nombreuses conférences et discours de haut niveau, notamment à l’Assemblée générale des Nations Unies et à l’Assemblée des États parties de la CPI, et occupe divers postes bénévoles.
Originaire de Montréal, au Canada, Cédric est un polyglotte passionné par les affaires du monde, la technologie, le design et le développement personnel. Il s’est impliqué très tôt dans l’entreprise immobilière de sa famille en menant diverses initiatives pour développer l’entreprise et en adoptant la technologie pour convertir des bâtiments en biens plus intelligents et plus écologiques. Il s’est amusé à créer des entreprises en ligne pendant ses études universitaires et, après avoir obtenu son diplôme en gestion internationale à l’Université McGill, Cédric a été sélectionné pour participer au programme de développement du leadership de HSBC. Il a ensuite occupé divers postes de direction dans le conseil en stratégie, les affaires internationales et le développement des entreprises dans les secteurs de la technologie du recyclage et de l’énergie solaire. Par la suite, il a participé au lancement de Kibo Ventures en tant que Directeur des investissements du fonds de capital-risque de 50 millions de dollars, initialement, et a co-fondé Fools Fund, un fonds de micro-crédit de démarrage qui a investi dans vingt entreprises, a triplé le capital investi et a participé à la création de plus de 700 emplois. Il a ensuite cofondé Future Lighthouse, une société de réalité virtuelle qui opère au carrefour du story-telling et de l’innovation. Cédric développe actuellement un fonds d’investissement axé sur l’impact, qui vise à donner aux créateurs de jeunes entreprises les moyens de tirer parti de la technologie et de la science pour résoudre des problèmes mondiaux urgents tels que la santé, l’éducation, la nutrition, l’énergie, l’inclusion financière et la transformation urbaine. Nommé « Global Shaper » par le Forum économique mondial, Cédric est également conseiller auprès de diverses start-ups technologiques et institutions mondiales.
En tant que partenaire fondateur de Oury Clark, un cabinet juridique basé dans le centre de Londres, James Ourya a passé plus de vingt-cinq années à promouvoir l’État de droit. M. Oury a représenté des défendeurs indigents dans des affaires de peine capitale du monde entier, ainsi que des personnes accusées de crimes internationaux, et est intervenu en faveur des victimes des attentats à la bombe de Londres perpétrés le 7 juillet 2005. Membre du Barreau pénal international et ancien président du Comité des droits humains de l’Association internationale du barreau, M. Oury se concentre actuellement sur le rôle de la technologie dans la protection des droits humains. Il a reçu de nombreux prix pour ses interventions bénévoles dans la défense des droits humains. Son projet actuel vise à utiliser la technologie des chaînes de blocs pour aider des entreprises mondiales à prévenir l’esclavage et la traite des êtres humains.
John Owen est l’ancien président du Frontline Journalism and Media Club à Londres. Il était auparavant professeur de journalisme international à la City University de Londres, rédacteur en chef pour CBC Television News et producteur exécutif pour la chaîne TV anglaise Al Jazeera. Il a été le directeur fondateur du Centre européen du Freedom Forum Institute et le producteur exécutif fondateur de NewsXchange de l’Union européenne de radio-télévision. M. Owen est actuellement membre de différents conseils de journalistes et de médias et est également co-auteur et co-rédacteur en chef de « International News Reporting: Frontlines and Deadlines », publié par Wiley & Blackwell. Il réside maintenant à Bend, dans l’Oregon.
Kathy Roberts a passé plus d’une décennie à représenter devant les tribunaux les victimes et les survivants de violations des droits humains et d’atrocités criminelles internationales. En tant que Directrice adjointe de Transitional Justice Clinic (TJC) à La Haye, elle concentre sa pratique sur le soutien respectueux des praticiens locaux qui cherchent à juger les crimes de justice internationale devant les tribunaux de leur propre pays. Avec le soutien de l’ONU-Femmes, de l’Initiative d’intervention rapide au service de la justice et du Center for Justice and Accountability (CJA), et en partenariat avec Transitional Justice Clinic, le Dr Roberts a aidé des praticiens locaux à enquêter sur des crimes internationaux et à les traduire en justice au Chili, au Guatemala, au Kosovo et en Tunisie.
Le Dr Roberts a précédemment occupé le poste de Directrice juridique du Center for Justice and Accountability (CJA) à San Francisco. CJA est un cabinet juridique à but non lucratif qui se consacre à la dissuasion de la torture, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres graves atteintes aux droits humains dans le monde entier par le biais de litiges, de la promotion de politiques et de la sensibilisation à la recherche de la vérité, de la justice et de la réparation pour les victimes et les survivants. Dans ce rôle, elle a dirigé ou supervisé des enquêtes et des litiges sur des affaires d’impact au nom de victimes et de survivants d’atrocités de douze pays sur les cinq continents. Elle a dirigé les équipes de la CJA dans les affaires Yousuf c. Samantar, Ahmed c. Magan, et Jara c. Barrientos.
Le Dr Roberts a obtenu un doctorat en philosophie à l’Université de l’Illinois, Urbana-Champaign, en 2001, et un J.D. en droit à l’Université de Californie, Berkeley en 2004.
Naomi Roht-Arriaza est Professeure émérite de droit à l’Université de Californie, Hastings College of the Law à San Francisco. Elle est l’auteure de « The Pinochet Effect: Transnational Justice in the Age of Human Rights » (2005) et de « Impunity and Human Rights in International Law and Practice « (1995) et co-rédactrice de « Transitional Justice in the Twenty-First Century : Beyond Truth versus Justice » (2006). Elle est également co-auteure de « The International Legal System : Cases and Materials » (Foundation Press 2010, 2015) et de nombreux articles sur les droits humains internationaux et le droit pénal international. Elle est titulaire d’un B.A. de l’université de Berkeley, d’un M.A. de la Berkeley Goldman School of Public Policy de l’Université de Berkeley et d’un J.D. en droit de la School of Law de l’Université de Berkeley. Après avoir obtenu son diplôme de droit, elle a été greffière auprès du juge James Browning, de la Cour d’appel du neuvième circuit à San Francisco. En 2011, elle a a obtenu une bourse Democracy à l’Agence américaine pour le développement international et, en 2012, a obtenu une bourse Senior Fulbright au Botswana. Elle est présidente du Conseil d’administration de la Due Process of Law Foundation et conseillère juridique du Center for Justice and Accountability. Son travail a été présenté dans le film « Granito ».
Juliana Ruhfus est une journaliste, cinéaste et productrice interactive multirécompensée pour la chaîne anglophone Al Jazeera, spécialisée dans les droits humains et le travail d’investigation. Elle s’est infiltrée dans des orphelinats cambodgiens, a suivi des livraisons d’armes américaines en Syrie et a produit la série en cinq volets « Corporations on Trial ». Sa volonté de trouver de nouveaux publics pour le journalisme d’investigation a abouti à la production de projets de récits numériques innovants, notamment le projet « Pirate Fishing - Interactive Investigation », plusieurs fois récompensé, et un outil de rédaction open source financé par Google DNI.
En 2013, Juliana a été nommée parmi les 100 meilleurs journalistes couvrant la violence armée par l’organisation Action on Armed Violence (AOAV). Son travail dans les zones de conflit a suscité un vif intérêt pour le journalisme traitant de manière responsable de la violence et de la tragédie. Son travail a été récompensé par la bourse Ochberg et une bourse pour le programme mondial de traumatologie de Harvard. Elle siège actuellement au conseil d’administration européen du Dart Centre for Journalism and Trauma et au conseil d’administration de l’Environmental Justice Foundation.
Avant de rejoindre Al Jazeera, Juliana a travaillé comme reporter/productrice indépendante pour Channel 4, la BBC, WDR, NHK et d’autres diffuseurs internationaux. Elle a également travaillé en tant qu’enquêtrice pour des ONG et deux fois en tant que consultante auprès des Nations Unies dans le cadre d’un groupe de surveillance du Conseil de sécurité chargé d’enquêter sur les violations de l’embargo sur les armes à destination de la Somalie.
David Scheffer est Professeur de droit Mayer Brown/Robert A. Helman de la Northwestern University Pritzker School of Law. Il a été ambassadeur itinérant des États-Unis pour les questions relatives aux crimes de guerre (1997-2001) et expert spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’assistance des Nations Unies aux procès des Khmers rouges (2012-2018). Il a dirigé la délégation américaine dans les négociations des Nations Unies autour de la création de la Cour pénale internationale dans les années 1990. Le professeur Scheffer est l’auteur du livre primé « All the Missing Souls: A Personal History of the War Crimes Tribunals » (2012) et de l’ouvrage « The Sit Room: In the Theater of War and Peace » (2019). Il a reçu le prix de Berlin en 2013 et le prix « Champion of Justice » du Center for Justice and Accountability en 2018 et a été nommé parmi les « Top Global Thinkers » par le magazine Foreign Policy en 2011.
Peter Stern est Directeur du département Product Policy Stakeholder Engagement chez Facebook à Menlo Park, en Californie. Le département Product Policy est chargé de rédiger et d’interpréter les politiques globales régissant à ce que les utilisateurs peuvent partager sur Facebook et la manière dont les annonceurs et les développeurs interagissent avec le site. Peter dirige une équipe d’engagement de parties prenantes qui établit des relations avec des ONG, des universitaires et d’autres leaders d’opinion et qui intègre les commentaires externes dans le processus d’élaboration de la politique produits de Facebook. Le travail de Peter le place au centre de nombreuses questions actuelles de politique de l’Internet, notamment la portée de la liberté d’expression, la lutte contre l’intimidation et les discours de haine, la lutte contre l’extrémisme violent et la confiance des utilisateurs. Avant de rejoindre Facebook en 2014, Peter était associé dans le cabinet juridique Morrison & Foerster, à San Francisco, où il s’est spécialisé dans les litiges internationaux et a passé onze années dans l’agence de son cabinet à Tokyo. Sa pratique couvre également le contentieux des droits humains et le conseil dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises ; de 2012 à 2014, il a été coprésident du comité RSE de l’Association internationale du barreau. Il est titulaire d’un B.A., avec mention très bien, de l’Amherst College, ainsi que d’un M.A. (histoire) et d’un J.D. en droit de l’Université de Californie, Berkeley.